samedi 21 décembre 2013

Nous nous présentons aux éléctions municipales de mars prochain



Comme en 2001 et en 2008, les Motivé-e-s ont pris la décision de se présenter aux élections municipales de mars 2014.
En 2008 nous nous sommes battus contre la droite représentée par Goueta et Sarkozy.
Cette fois-ci, nous voulons donner un autre choix à gauche. Malgré le slogan de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012 : « le changement c'est maintenant ! », le changement annoncé n'a toujours pas lieu. Ce sont les plus démunis qui payent les pots cassés, se serrent la ceinture, pointent à Pôle emploi… Rien n’a changé pour eux.
Au niveau local avec la majorité du Parti socialiste, c'est la continuité des politiques imposées par le libéralisme économique et l’Union européenne. De plus, l'aggravation de la crise et les politiques d'austérité assèchent les ressources des communes. Quant à la démocratie locale, pourtant un enjeu essentiel pour la ville, elle se réduit à une simple consultation des Colombiens.
Il nous faut faire valoir nos droits et en conquérir de nouveaux pour nous donner de réels pouvoirs de décision et de contrôle de la vie communale. Pour ce faire, nous nous sommes associés à d'autres formations politiques et citoyennes, qui partagent nos valeurs de progrès social et de justice, et présenter une liste aux prochaines élections municipales.
Nous rendrons public prochainement notre profession de foi, notre programme et notre liste. Nous vous donnons rendez-vous lors de réunions publiques dont la première se tiendra le 16 janvier prochain. Nous vous tiendrons informés sur ce blog. Mais d'ores et déjà vous pouvez nous rejoindre, nous aider ou nous faire part de vos suggestions, analyses ou encouragements en nous écrivant à l'adresse suivante : motives.colombes@gmail.com

Violences faites aux femmes : faut-il des mortes pour faire réagir ?



L'escale vient de fêter ses vingt ans. Depuis vingt ans elle accueille et héberge des femmes victimes de violences, surtout conjugales. Depuis vingt ans elle leur propose un accompagnement psychologique, des conseils sociaux, juridiques, et un hébergement si nécessaire... et si possible, alors qu'elle est confrontée à trois demandes par jour ! Car elle n'a pour tout le Nord du 92 que 48 places, pour une durée limitée allant de 15 jours renouvelables en urgence à 6 mois renouvelables en insertion. Elle se préoccupe aussi bien de la reconstruction de ces femmes - et de leurs enfants - que de leur insertion sociale et professionnelle.
En septembre dernier, l'Escale avait appelé, sur Colombes, à une marche en souvenir de deux femmes de la ville, tuées par leur conjoint au mois d'août (en France une femme décède tous les trois jours suite à ces violences). C'est dire la nécessité de l'Escale ! Mais malgré l'investissement de tout son personnel, comment faire face à tous les cas auxquels elle est confrontée ?
Le 25 novembre dernier, a eu lieu à nouveau la journée internationale contre les violences faites aux femmes. L'année 2010 avait été décrétée année de la grande cause nationale contre les violences faites aux femmes. Toutefois, rien ne semble avoir vraiment changé. C'est sur tous les terrains que le combat doit être mené : formation à l'accueil dans les commissariats, sensibilisation des médecins et des magistrats, ouverture de centres d'hébergement supplémentaires, protection des femmes qui ont quitté un conjoint violent... mais aussi éducation des garçons et des filles, dès leur plus jeune âge, au respect qu'ils se doivent et à la lutte contre les stéréotypes. Bien sûr, tout cela se fait déjà, mais bien trop ponctuellement ! Des lois existent, encore faut-il qu'elles soient appliquées.
Le gouvernement actuel a recréé un ministère des droits des femmes. Mais sans réels moyens et sans l'implication de tous, les évolutions et changements resteront limités, comme l'actualité nous le montre trop souvent.